La Déesse et le Dieu sont tout et partout. Ils sont le soleil, la lune, le ciel, l’océan, tout. Ils sont inhérents à la nature. Ils sont les deux parties égales et complémentaires de l’Un. Ils sont les archétypes de toutes les divinités qui ont existé.
Ils ont été connus sous tant de noms qu'on les a appelés les «Innommés». Ils revêtent exactement l'apparence que nous voulons leur donner, car ils constituent l'ensemble des déités qui ont toujours existé. La Déesse et le Dieu sont tout-puissants, car ils sont les créateurs de toute existence manifestée. Il nous est possible d'entrer en contact et de communiquer avec eux parce qu'une partie de nous vit en eux et qu'ils vivent en nous.
La Déesse et le Dieu sont égaux: aucun n'est supérieur à l'autre ou plus digne de respect. Bien que certains pratiquants centrent leurs rituels sur la Déesse et semblent oublier complètement le Dieu, il faut y voir une réaction contre l'asphyxie provoquée par des siècles de religion patriarcale et d'occultation de l'aspect féminin de la divinité. Cependant, une religion fondée entièrement sur l'énergie féminine est aussi déséquilibrée et anormale que celle totalement centrée sur le masculin. L'idéal consiste à équilibrer parfaitement les deux. La Déesse et le Dieu sont égaux et complémentaires.
La Déesse
La Déesse est la mère universelle, source de fertilité, d'infinie sagesse et de tendres caresses. Dans la Wicca, Elle revêt souvent trois aspects différents: la jeune fille, la mère et la vieille mégère, symbolisées par la lune croissante, la pleine lune et la lune décroissante. Elle est à la fois le champ non labouré, la moisson et la terre endormie sous le gel. Elle enfante l'abondance. La vie est un présent de la Déesse, un prêt consenti sous promesse de mort. La mort n'est pas l'oubli, les ténèbres, mais le repos succédant au labeur de l'existence matérielle, l'existence humaine entre les incarnations.
Puisque la Déesse est la nature, la nature entière, Elle est à la fois tentatrice et mégère, tornade et ondée printanière, berceau et tombeau.
Même si Elle possède les deux natures, les pratiquants la vénèrent en tant que dispensatrice de fertilité, d'amour et d'abondance, bien qu'ils reconnaissent également son côté sombre. Nous la voyons dans la lune, dans la mer insondable et mouvante, dans les pousses vertes du début du printemps. Elle est l'amour et la fertilité incarnés.
On connaît la Déesse sous les noms de Mère des cieux, Mère des dieux qui ont créé les dieux, Source divine, Matrice universelle, Grande Mère, et d'innombrables autres titres.
La magie utilise plusieurs symboles pour Lui rendre hommage, tels que le chaudron, la coupe, la bipenne, la fleur à cinq pétales, le miroir, le collier, le coquillage, la perle, l'argent, l'émeraude... pour n'en nommer que quelques-uns.
Comme Elle règne sur la terre, la mer et la lune. Ses créatures sont nombreuses et variées. Mentionnons entre autres le lapin, l'ours, le hibou, le chat, le chien, la chauve-souris, l'oie, la vache, le dauphin, le lion, le cheval, le troglodyte, le scorpion, l'araignée et l'abeille, qui sont tous consacrés à la Déesse.
La Déesse a été représentée comme chasseresse courant avec ses chiens, une déité céleste traversant le ciel à grands pas et laissant derrière Elle une traînée de poussière d'étoiles, la Mère éternelle portant un enfant, la tisserande de nos vies et de nos morts, une vieille marchant sous la lune décroissante à la recherche des faibles et des désespérés, et sous plusieurs autres
formes. Mais peu importe comment nous l'imaginions, Elle est omniprésente, immuable et éternelle.
La Déesse des Païens est représentée par la trinité (les Trois Mères des Celtes) : La Vierge, la Mère, et la Vieille Femme. Dans la plupart des traditions néo-païennes, les phases de la lune (croissante, pleine, décroissante) symbolisent les 3 aspects de la triple Déesse : mises ensemble, elles apparaissent dans un symbole unique comprenant un cercle flanqué de deux croissants symétriques.
Certains ajoutent un 4e aspect, la Sombre Déesse, symbolisée par l’absence apparente de la lune. Il faut toutefois se souvenir que les connotations d’âge associés à ces aspects dérivent de l’expérience humaine ; la Déesse est éternelle : toujours changeante et se renouvelant toujours.
La Vierge
Elle est la jeune Déesse vierge, mariée à personne et donc totalement libre. Elle symbolise la jeunesse, le printemps de la vie où tout est en fleurs, l'excitation de la chasse. Elle est innocente mais aussi une séductrice qui reconnaît le pouvoir de sa sexualité. Elle est celle qui donne l'inspiration, l'Initiatrice. Elle est Dame de la Lune et de tout ce qui est sauvage. Elle est l’Inspiratrice, l’Initiatrice, la Déesse des Commencements. La lune croissante la symbolise. Sa couleur sacrée est le blanc.
La Mère
C'est une femme dans la force de l'âge et au point culminant de son pouvoir. Elle symbolise la richesse de la vie, l’abondance, l’été. Elle protège les siens et s'assure que justice soit faite. Elle est la Vie. Elle est la Madonne qui berce tendrement son enfant mais aussi la lionne qui chasse pour nourrir ses lionceaux et se bat jusqu'à la mort pour les défendre. Elle est la Terre Mère, la Déesse des troupeaux, Dame de la Fécondité et de la Fertilité de la Terre. Etant Déesse de la Terre elle est aussi la Souveraineté, et le Roi ne peut avoir le pouvoir qu'en l'épousant lors d'une Cérémonie sacrée. La Pleine Lune la symbolise. Sa couleur sacrée est le rouge.
La Vieille Femme
C'est un être de sagesse. Elle est perspicace et de bon conseil. Elle se tient à la porte de la dimension de la mort. Elle est aussi la Déesse Sombre, parfois effrayante, la Destructrice, la Dame du Déclin, Déesse de la Nuit et du Monde d'en bas, de la caverne et de la tombe. Car ce qui naît doit grandir, vieillir et mourir et de ce qui est mort naît la fertilité retrouvée. Elle est la Truie qui dévore ses petits, la grande nécessité par laquelle la chaîne alimentaire et le cycle de la vie continuent. Par conséquent elle représente aussi la Déesse de la régénération. La Lune décroissante la symbolise. Sa couleur sacrée est le noir.
Le Dieu
Le Dieu a été vénéré depuis la nuit des temps. Il n'est pas le dieu sévère et tout-puissant du christianisme et du judaïsme, ni simplement l'époux de la Déesse. Dieu ou Déesse, ils sont un et égaux.
Nous voyons le Dieu dans le Soleil qui brille ardemment au-dessus de nos têtes pendant le jour et dont le cycle des levers et couchers gouverne nos vies. Sans le Soleil, l'existence serait impossible; il a donc été vénéré en tant que source de toute vie, faisant jaillir la vie de la graine endormie et reverdir la Terre après la froidure et les neiges de l'hiver.
Le Dieu est aussi le gardien des animaux sauvages. Sous le nom de Dieu Cornu, il est parfois représenté avec des cornes sur la tête symbolisant le lien qui L'unit à ces bêtes. À une époque antérieure, on considérait que la chasse faisait partie des activités qui relevaient du Dieu, alors que la domestication des animaux était perçue comme étant du ressort de la Déesse.
Les forêts vierges, les déserts brûlants et les hautes montagnes sont le domaine du Dieu. Puisque les étoiles sont tout simplement des soleils éloignés, on considère parfois qu'elles relèvent du Dieu.
Le cycle annuel de l'éclosion, de la maturité et de la moisson a été longtemps associé au Soleil, d'où les fêtes solaires encore célébrées de nos jours par les pratiquant de la magie.
Le Dieu est la moisson venue à maturité, le vin enivrant extrait des raisins, les épis d'or ondulant dans un champ désert, les pommes brillantes suspendues aux rameaux verts, un bel après-midi d'octobre.
Avec la Déesse, Il régit et célèbre le sexe. La Wicca ne fuit pas le sexe et n'en parle pas à voix de basse. Il fait partie de la nature et est accepté comme tel. Elle le tient pour sacré, puisqu'il procure du plaisir, qu'il détourne la conscience du quotidien et permet à notre espèce de se perpétuer. Le Dieu nous imprègne intensément de la pulsion qui garantit l'avenir biologique de notre espèce.
L'épée, les cornes, la lance, le cierge, l'or, le cuivre, le diamant, la faucille, la flèche, la baguette magique, le trident, le couteau comptent au nombre des symboles souvent utilisés pour décrire ou vénérer le Dieu. Parmi les créatures consacrées au Dieu, mentionnons entre autres le taureau, le chien, le serpent, le poisson, le cerf, le dragon, le loup, le sanglier, l'aigle, le faucon, le requin et le lézard.
Au temps jadis, le Dieu était le Ciel-Père et la Déesse, la Terre-Mère. Le Dieu du ciel, de la pluie et de l'éclair est descendu vers la Déesse et s'est uni à elle, ensemençant la terre, célébrant sa fertilité.
De nos jours, les déités de la Wicca sont toujours intimement associées à la fertilité, mais tous les aspects de l'existence humaine peuvent être rattachés à la Déesse et au Dieu. Nous pouvons les invoquer afin qu'ils nous aident à faire le tri de toutes les vicissitudes de notre existence et qu'ils répandent la joie dans nos vies où la spiritualité est souvent absente.
Le Dieu Tout comme la Déesse peut être appréhendée en observant les phases de la Lune, le Dieu peut être compris en observant les saisons. Le Dieu Cornu de la Wicca a lui aussi plusieurs aspects, que l’on retrouve dans les Sabbats : celui du Soleil-Dieu, et celui du Roi du Chêne et du Roi du Houx. Le Soleil-Dieu Il règne dans le ciel pendant nos heures d’activité. Son lever et son coucher marquent les heures pendant lesquelles nous pouvons travailler. Il est aussi le Père du Ciel dont la lumière fertilise la Terre et le soleil hostile qui rend le désert stérile. A Yule, il naît en tant qu’incarnation de l’innocence et de la joie, le triomphe du retour de la lumière. A Imbolc, comme les jours rallongent visiblement, on célèbre sa croissance. A Ostara, il est le jeune homme vert qui danse avec la Déesse. A Beltane, il est le jeune Dieu qui épouse la Déesse. Leur mariage est consommé à Litha et leur union est si complète qu’elle est aussi sa mort. On le pleure à Lammas, et à Mabon il dort dans le ventre de la Déesse. A Samhain, il arrive dans la Terre de Jeunesse, où les âmes des morts redeviennent jeunes, en attendant de pouvoir renaître. Il ouvre les portes pour qu’elles puissent rendre visite à leurs proches et lui aussi redevient jeune, jusqu’à ce qu’il renaisse à Yule. Le Roi Chêne et le Roi Houx Ce sont des aspects jumeaux qui représentent le cycle de la fertilité. Chacun règne la moitié d’une année, combat pour les faveurs de la Déesse et se retire pour les six mois du règne de son frère. Le Roi Chêne, le jumeau lumineux, règne de Yule à Litha. Il représente l’expansion et la croissance. Son arbre, le chêne, symbolise la force et la longévité, son fruit, le gland, est évidemment phallique, et ses racines s’étendent aussi loin sous terre que s’élèvent ses branches, montrant ainsi qu’il règne à la fois sur le Ciel, la Terre, et le Monde Souterrain. Le Roi Houx, le jumeau sombre, règne de Litha à Yule. Il représente la retraite et le repos. Son arbre, le Houx, a un feuillage persistant et ses baies rouge vif resplendissent quand tout le reste est sans fruit, symbole que le Roi Houx est le Gardien de la Vie pendant le repos de son frère. Le Dieu Cornu Il est le fils et l’amant de la Terre Mère. Il est l’incarnation de toute virilité, celui qui imprègne la Terre. Bien qu’il soit sacrifié, il réapparaît éternellement fort, pour garder et défendre ses créatures. Il est Seigneur de la Danse, car il représente les rythmes de la vie, de la croissance, de la mort et de la renaissance. Son apparence qui combine des aspects humains et animaux (ses cornes étant bien souvent des andouillers ou des bois de cerf), nous rappelle que la divinité et la nature ne sont qu’un. Le Cornu est le Seigneur des animaux et de la vie, mais il est aussi, comme la Déesse, duel, et il est à la fois Seigneur de la Mort et de la résurrection. Car il n’est pas seulement le Chasseur, il est aussi la proie, la victime sacrificielle qui est abattue pour que la tribu puisse vivre. Il est l’esprit des bêtes sauvages, le gardien du domaine de la Déesse.
Le Dieu Tout comme la Déesse peut être appréhendée en observant les phases de la Lune, le Dieu peut être compris en observant les saisons. Le Dieu Cornu de la Wicca a lui aussi plusieurs aspects, que l’on retrouve dans les Sabbats : celui du Soleil-Dieu, et celui du Roi du Chêne et du Roi du Houx. Le Soleil-Dieu Il règne dans le ciel pendant nos heures d’activité. Son lever et son coucher marquent les heures pendant lesquelles nous pouvons travailler. Il est aussi le Père du Ciel dont la lumière fertilise la Terre et le soleil hostile qui rend le désert stérile. A Yule, il naît en tant qu’incarnation de l’innocence et de la joie, le triomphe du retour de la lumière. A Imbolc, comme les jours rallongent visiblement, on célèbre sa croissance. A Ostara, il est le jeune homme vert qui danse avec la Déesse. A Beltane, il est le jeune Dieu qui épouse la Déesse. Leur mariage est consommé à Litha et leur union est si complète qu’elle est aussi sa mort. On le pleure à Lammas, et à Mabon il dort dans le ventre de la Déesse. A Samhain, il arrive dans la Terre de Jeunesse, où les âmes des morts redeviennent jeunes, en attendant de pouvoir renaître. Il ouvre les portes pour qu’elles puissent rendre visite à leurs proches et lui aussi redevient jeune, jusqu’à ce qu’il renaisse à Yule. Le Roi Chêne et le Roi Houx Ce sont des aspects jumeaux qui représentent le cycle de la fertilité. Chacun règne la moitié d’une année, combat pour les faveurs de la Déesse et se retire pour les six mois du règne de son frère. Le Roi Chêne, le jumeau lumineux, règne de Yule à Litha. Il représente l’expansion et la croissance. Son arbre, le chêne, symbolise la force et la longévité, son fruit, le gland, est évidemment phallique, et ses racines s’étendent aussi loin sous terre que s’élèvent ses branches, montrant ainsi qu’il règne à la fois sur le Ciel, la Terre, et le Monde Souterrain. Le Roi Houx, le jumeau sombre, règne de Litha à Yule. Il représente la retraite et le repos. Son arbre, le Houx, a un feuillage persistant et ses baies rouge vif resplendissent quand tout le reste est sans fruit, symbole que le Roi Houx est le Gardien de la Vie pendant le repos de son frère. Le Dieu Cornu Il est le fils et l’amant de la Terre Mère. Il est l’incarnation de toute virilité, celui qui imprègne la Terre. Bien qu’il soit sacrifié, il réapparaît éternellement fort, pour garder et défendre ses créatures. Il est Seigneur de la Danse, car il représente les rythmes de la vie, de la croissance, de la mort et de la renaissance. Son apparence qui combine des aspects humains et animaux (ses cornes étant bien souvent des andouillers ou des bois de cerf), nous rappelle que la divinité et la nature ne sont qu’un. Le Cornu est le Seigneur des animaux et de la vie, mais il est aussi, comme la Déesse, duel, et il est à la fois Seigneur de la Mort et de la résurrection. Car il n’est pas seulement le Chasseur, il est aussi la proie, la victime sacrificielle qui est abattue pour que la tribu puisse vivre. Il est l’esprit des bêtes sauvages, le gardien du domaine de la Déesse.
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